Elle « adorait ses élèves, elle aimait son boulot ».
« Et elle était adorée d’eux, il y avait vraiment une relation. » Agnès Lassalle, la professeure assassinée en plein cours au collège Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz, vouait son temps à l’enseignement. Comme la plupart des maîtres, elle avait dédié sa vie à ses élèves, même si elle avait sa vie, elle préparait ses cours et ses élèves à la vie, elle ouvrait les portes des classes et les consciences, elle faisait d’une langue un moyen de comprendre une autre culture, une autre civilisation, une autre façon d’être, de penser et de vivre.